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Le Fascia est un système qui recoupe à plus de 90% les méridiens tendino-musculaires de la Médecine Traditionnelle Chinoise ! Celle-ci considère l’être humain comme un ensemble global : Nous n’avons pas des fascias, mais UN Fascia, qui s’étend des pieds à la tête et jusque dans le cerveau : c’est un système Unitaire ! Il n’est donc pas étonnant que le massage TUINA soit tout indiqué pour les douleurs corporelles et psychiques !

Il s’agit d’un réseau tridimensionnel, un grand réseau unitaire qui s’étend sur tout le corps : les muscles, autour des os, dans le cartilage, autour des organes et même dans le cerveau !

Il nous tient ensemble et nous permet notre élasticité ! C’est grâce à lui que nous pouvons étirer notre corps, mais c’est aussi grâce à lui que nos organes restent à leur place !

C’est tout un système de toile d’araignée, adaptable et tridimensionnel de connexions qui change à chaque instant, au fur et à mesure que les muscles bougent et que les forces changent.

Ce système « myofascial » tire de et vers l’intérieur, et il définit l’équilibre qui constitue notre démarche, notre posture en action, le modèle reconnaissable de mouvement que nous avons tout au long de notre vie.

Quand on étire les muscles, par exemple en faisant du yoga, on ressent le fascia six fois plus que les muscles, car nous avons six fois plus de terminaisons dans le fascia que dans les muscles, en moyenne.

C’est aussi un système hydrodynamique, qui a besoin d’eau. Il faut que les couches fasciales glissent facilement les unes sur les autres. C’est ce qui nous permet d’avoir une grande amplitude de mouvement et une coordination facile des mouvements. Lorsqu’il devient sec, sous utilisé ou surutilisé, il se dessèche, il perd sa fluidité, et on risque l’inflammation, les fascias se collent les uns aux autres. Toutes les blessures – en particulier avec une blessure chronique – ont une composante fasciale.

Un système à prendre en compte dans les blessures : Lorsque l’on se blesse et qu’une partie du corps se crispe, le reste du système ne réagit donc pas correctement. Et la douleur peut se retrouver ici, même si la blessure est là-bas !

M Myers donne cet exemple : Quand Tiger Woods faisait son swing, comme tout golfeur montait sur l’extérieur de son pied droit et sur l’intérieur du pied gauche, en d’autres termes, en supination à droite et en pronation à gauche. Au moment de l’impact, il passait en appui sur l’intérieur du pied droit et sur l’extérieur de mon pied gauche au cours de la phase de suivi. Dans les premiers temps, son pied gauche restait au sol. Dans cette posture, l’énergie de la rotation est transmise à l’articulation suivante, dans son genou gauche. Or, les problèmes du genou gauche étaient dus à l’absence de mouvement du pied gauche !!!

Nous avons tendance à nous concentrer sur la partie blessée, sans tenir compte du contexte dans lequel la défaillance s’est produit. C’est pourquoi, en particulier pour les blessures chroniques, il est utile de réfléchir au fascia de façon dynamique, et de façon spécifique à la personne, que ce soit l’athlète, la personne qui vieillit, la personne qui a des problèmes de santé, la personne qui a des problèmes neurologiques ou des problèmes post-blessure.

Nous pouvons restaurer ce type d’équilibre dynamique d’une façon intégrative, spécifique à chaque personne, avec une intelligence globalisante.

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